L’âme ne peut voir et sentir en général que par l’intermédiaire d’un corps : car, lorsqu’elle est complètement séparée du corps, elle vit dans le monde intelligible.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Quand vous en avez marre de lire des idiots vivants.
Plotin (vers 204/5 – 270) était un grand philosophe hellénistique, le fondateur du néoplatonisme et est considéré comme l'un des philosophes les plus influents de l'Antiquité, après Platon et Aristote.
L’âme ne peut voir et sentir en général que par l’intermédiaire d’un corps : car, lorsqu’elle est complètement séparée du corps, elle vit dans le monde intelligible.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Comme sentir consiste à percevoir, non les choses intelligibles, mais seulement les choses sensibles, il faut que l’âme [...] ait avec elles un rapport de connaissance ou d’affection.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Si tel être peut en vertu de sa nature être affecté sympathiquement par tel autre être, il ne s’en suit pas que le milieu [...] partage l’affection.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Si l’univers est sympathique à lui-même parce qu’il constitue un animal un, et si nous sommes affectés parce que nous sommes contenus dans cet animal un [...], pourquoi ne serait-il pas nécessaire qu’il y ait continuité pour que nous sentions un objet éloigné ?
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Ce qui traverse l’air ne l’affecte pas toujours et se borne souvent à le diviser.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Dans l’obscurité on voit le feu, les astres et leurs figures. Personne ne saurait prétendre que, dans ce cas, les formes des objets, étant imprimées à l’air obscur, sont transmises jusqu’à l’œil.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La sensation a pour condition générale que l’animal universel soit sympathique à lui-même ; sans cela, comment une chose participerait-elle à la puissance d’une autre chose dont elle serait très éloignée ?
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Chaque partie de l’air contient l’objet visible tout entier : or cela ne peut s’expliquer par une affection corporelle, mais par des lois plus relevées, propres à l’âme [...].
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La vue ressemble au tact : elle opère dans la lumière en se transportant en quelque sorte à l’objet, sans que le milieu éprouve d’affection.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La lumière n’est pas la qualité d’un sujet ; c’est l’acte qui émane d’un sujet, mais ne passe pas dans un autre sujet ; seulement, si un autre sujet est présent, il éprouvera une affection.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Tout être a un acte qui est son image, de telle sorte que, dès que l’être existe, son acte existe aussi, et que tant que l’être subsiste, son acte rayonne plus ou moins loin.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il est des actes faibles et obscurs, d’autres cachés, d’autres puissants qui rayonnent au loin.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La lumière est tout à fait incorporelle, quoiqu’elle soit l’acte d’un corps.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Nous sommes actifs et passifs parce que nous sommes dans l’animal un et que nous en constituons des parties.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Tout animal est sympathique à lui-même. [...] toutes choses éprouveront des affections communes en tant qu’elles constituent des parties de l’animal un.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le monde est un être organisé et vivant, un animal, [...] et plein d’une grande Âme où toutes les âmes particulières sont contenues.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Rien ne peut [...] arriver à une de ses parties dont les autres parties ne se ressentent plus ou moins, et le monde forme ainsi un tout sympathique à lui-même.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Chaque phénomène est le signe d’un autre phénomène, et, en vertu de cette coordination universelle, les astres indiquent les événements futurs.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Cet univers est un animal un, qui renferme en lui-même tous les animaux. Il y a en lui une âme une, qui se répand dans toutes ses parties.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Toutes choses ont de la sympathie les unes pour les autres par leur vie irrationnelle.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[L'âme de l'astre] ne saurait donc être nuisible puisqu’elle a pour principe une nature excellente.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Les astres ne produisent pas [...] la pauvreté et la richesse, la santé et la maladie, la beauté et la laideur, les vices et les vertus.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Que sommes-nous donc nous-mêmes ? Nous sommes ce qui est essentiellement nous, nous sommes le principe auquel la nature a donné le pouvoir de triompher des passions.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Si, à cause du corps, nous sommes entourés de maux, Dieu nous a cependant donné la vertu qui n’a pas de maître.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Les vertus dérivent du fonds primitif de l’âme ; les vices naissent du commerce de l’âme avec les choses extérieures.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
L’homme est libre quand il exerce la faculté de l’âme raisonnable [...]. Il est soumis à la nécessité [...] quand il exerce les facultés de l’âme irraisonnable et du corps.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
L’ordre règne dans l’univers parce que toutes choses procèdent d’un principe unique et conspirent à un but unique.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Les choses que les dieux [célestes] produisent ne résultent pas d’un libre choix, mais d’une nécessité naturelle, parce qu'ils agissent, comme parties de l’univers, sur les autres parties de l’univers.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Les esprits sont [...] images de la divinité même [...], capables de connaître le système de l’univers et d’en imiter quelque chose [...], chaque esprit étant comme une petite divinité dans son département.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[On] invenietur [...] a summo Deo usque ad ultimam rerum fæcem una mutuis se vinculis religans et nusquam interrupta connexio ; et hæc est Homeri catena aurea.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Au-dessus de tous ces dieux règne le Dieu par excellence, le Bien absolu, principe de tout ce qu’il y a de divin, source de la divinité des autres dieux.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[...] une âme qui cherche la divine félicité dans le monde des sens, [est comme] Narcisse se précipitant dans l’abîme pour embrasser une ombre.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Ulysse, c’est la véritable sagesse, qui, sans se laisser captiver par les attraits matériels [...], tourne tous ses désirs vers le ciel.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le fleuve du Léthé, c’est cette union avec le corps qui fait oublier à l’âme sa véritable nature.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La contemplation de l’Un, c’est cette suprême révélation des mystères que l’hiérophante seul voit dans le sanctuaire et qu’il ne peut communiquer qu’aux initiés.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[Les anciens sages] regardent les traditions sacrées comme des pressentiments vagues et instinctifs d’une vérité plus élevée [...] et attribuent l’obscurité qui les enveloppe à l’enfance de la pensée humaine.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[Dans les mythes] [...] ce qui est par nature éternel est dit être engendré et naître.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[L'Amour] est ce désir insatiable et infini de l'âme, [...] lui-même mû par un désir perpétuel et jamais assouvi.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
C'est avec raison que les Philosophes placent les Richesses dans les choses intelligibles, et la Pauvreté dans les choses sensibles.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Quoi de plus misérable que de pouvoir toujours devenir de moins en moins ? Quoi de plus riche que [...] d'aimer beaucoup ce qui ne peut être diminué ?
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[...] la chute des âmes [est comparée] au regard jeté par le jeune Bacchus dans le miroir près duquel les Titans le déchirent.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Non potest vel fingi ulla major affinitas quam pulchritudinis et amoris.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il n’est pas possible [...] que le mal soit détruit, parce qu’il faut toujours qu’il y ait quelque chose de contraire au bien ; c’est donc une nécessité qu’il circule sur cette terre et autour de notre nature mortelle.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Cette fuite [du mal], c’est la ressemblance avec Dieu, autant qu’il dépend de nous ; et on ressemble à Dieu par la justice, la sainteté et la sagesse.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il y a dans la nature des choses deux modèles, l’un divin et bienheureux, l’autre sans Dieu et misérable. Les hommes injustes ne s’en doutent pas [...].
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La nature de ce monde est mêlée d’intelligence et de nécessité. Ses biens sont ce qu’elle reçoit de la divinité ; ses maux proviennent de la nature primordiale.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Tout ce que le monde a de beau, il le tient de Celui qui l’a formé, mais tout ce qui arrive [...] de mauvais et d’injuste, c’est de cet état antérieur qu’il le reçoit.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le mal métaphysique consiste dans la simple imperfection, le mal physique dans la souffrance, et le mal moral dans le péché.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il y a une imperfection originale dans la créature [...], parce que la créature est limitée essentiellement, d’où vient qu’elle ne saurait tout savoir et qu’elle peut se tromper.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[Le mal] consiste dans la privation, c’est-à-dire dans ce que la cause efficiente ne fait point. C’est pourquoi les scolastiques ont coutume d’appeler la cause du mal déficiente.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le mal, n’étant qu’une corruption du bien, ne pouvait agir ni travailler que sur un bon fonds ; [...] il n’y a que les bonnes choses qui soient capables d’être corrompues.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Chaque homme est ordinairement tel qu’il lui plaît d’être, suivant les inclinations auxquelles il s’abandonne et la nature de son âme.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Qu’est-ce que le désir et la joie, sinon une volonté qui consent à ce qui nous plaît ? Et qu’est-ce que la crainte et la tristesse, sinon une volonté qui se détourne de ce qui nous déplaît ?
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Celui qui vit selon Dieu doit [...] ne [pas haïr] l’homme à cause du vice, et [...] ne [pas aimer] le vice à cause de l’homme, mais [...] haïr le vice et aimer l’homme.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Ce qui n’est pas bon, c’est d’abandonner le Créateur pour vivre selon le bien créé, soit qu’on veuille vivre selon la chair, ou selon l’âme, ou selon l’homme tout entier.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il serait impossible qu’il y eût aucun manquement dans le monde, si les principes n’étaient excellents ; [...] il ne pourrait y avoir de dérèglement, s’il n’y avait une règle première et invariable.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
De la Mixtion où il y a pénétration totale.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
De l’Essence et de la Qualité.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[...] les qualités qui constituent l’essence du corps.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il y a différence entre l'apposition, la mixtion, la températion et la confusion.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
L'apposition [est] le contact des corps à leurs surfaces, comme dans les tas de blé.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La mixtion [est] la diffusion de deux ou plusieurs corps à travers leur totalité, leurs qualités subsistant, comme le feu dans le fer incandescent.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La températion [est] l'extension mutuelle et correspondante de deux ou plusieurs corps, leurs qualités subsistant également.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La confusion [est] la transmutation de deux ou plusieurs qualités corporelles, telle qu'une chose nouvelle en naisse, différente de ces qualités.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
[Ce processus se voit] comme dans la composition des onguents et des remèdes.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Chrysippe enseignait que la mixtion est plus étendue que la températion.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Comment les composés se forment-ils à partir des premiers éléments, s'il n'y a ni contact, ni attouchement, ni mixtion d'aucune sorte ?
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Rapporter au hasard et à la fortune l’existence et la constitution de l’univers, c’est commettre une absurdité et parler en homme dépourvu de sens et d’intelligence.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La Providence universelle consiste en ce que l’univers est conforme à l’Intelligence et que l’Intelligence est antérieure à l’univers, [...] non dans le temps, [...] mais parce que l’Intelligence précède par sa nature le monde qui procède d’elle.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le monde intelligible [...] est la vie universelle et l’Intelligence universelle ; il est l’unité à la fois vivante et intelligente : car la partie y reproduit le tout, et il règne dans l’ensemble une harmonie parfaite.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Telle est la condition bienheureuse du monde intelligible qu’en ne faisant rien il fait de grandes choses, et qu’en restant en lui-même il produit des œuvres importantes.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
C’est de ce monde véritable et un que tire son existence le monde sensible qui n’est point véritablement un : il est [...] multiple et divisé en une pluralité de parties qui sont séparées les unes des autres.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le monde sensible est donc un mélange de la matière et de la Raison : ce sont là les éléments dont il se compose.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
On n’a point le droit de blâmer ce monde, de dire qu’il n’est pas beau, qu’il n’est pas le meilleur possible des mondes corporels, ni d’accuser la cause dont il tient l’existence.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Celui qui blâme l’ensemble du monde en ne considérant que ses parties est donc injuste ; il devrait examiner les parties dans leur rapport avec l’ensemble, voir si elles sont en accord et en harmonie avec lui.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Le désordre n’existe qu’à cause de l’ordre, l’illégalité qu’à cause de la loi, la déraison qu’à cause de la raison, parce que l’ordre, la loi et la raison qu’on voit ici-bas ne sont qu’empruntés.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
La peine suit la faute, et il n’est pas injuste que l’âme qui a contracté telle ou telle nature subisse les conséquences de sa disposition.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
C’est le propre d’une grande puissance de faire servir à l’accomplissement de son œuvre les maux eux-mêmes, d’employer à produire d’autres formes les choses devenues informes.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Il faut admettre que le mal n’est qu’un défaut de bien (ἔλλειψις τοῦ ἀγαθοῦ).
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Dieu ne doit pas combattre pour les lâches : car la loi veut qu’à la guerre on sauve sa vie par la valeur et non par les prières.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Les méchants ne dominent que par l’effet de la lâcheté de ceux qui leur obéissent : il est plus juste qu’il en soit ainsi qu’autrement.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Ici-bas, [...] ce n’est pas l’âme, l’homme intérieur, c’est son ombre, l’homme extérieur, qui s’abandonne aux lamentations et aux gémissements [...]. L’homme vraiment sérieux ne s’occupe sérieusement que d’affaires vraiment sérieuses.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Dieu a mis l’âme dans le monde pour que, voyant les maux dont la matière est le principe, elle retournât au Père et fût affranchie à jamais d’une semblable contagion.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
L’âme a été mise dans le corps pour faire le bien, et elle ne connaîtrait point le mal, si elle ne le faisait pas.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
L’âme purifiée de tout mal et réunie au Père serait éternellement à l’abri des maux d’ici-bas.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Cette doctrine [...] sur la révolution nécessaire qui emporte les âmes hors du monde et qui les y ramène est une erreur.
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)
Toutes les âmes forment-elles une seule âme ?
c. 253-270 ap. J.-C.
Source: Les Ennéades (trad. Bouillet)