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Plutarque

Plutarque

Plutarque (vers 46 – vers 120 apr. J.-C.) était un philosophe grec, biographe, essayiste et prêtre au temple d'Apollon à Delphes.

Ainsi les ambitieux, en s’attachant à la gloire, n’embrassent qu’un simulacre de vertu, et n’enfantent rien de pur [...]

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’est [...] la condition de ceux qui gouvernent au gré des désirs [...] de la multitude : ils se réduisent à l’esclavage [...] pour avoir le vain titre de chefs du peuple.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’homme d’une vertu éprouvée et parfaite ne désire d’autre gloire que celle qui est le fruit de la confiance publique, et qui lui ouvre la route à de grandes entreprises.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’excès, dangereux en tout, est mortel dans les rivalités politiques : il emporte jusqu’à la démence [...] ceux qui [...] veulent que la vertu soit attachée à la gloire, et non la gloire à la vertu.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Je ne saurais [...] être à la fois ton ami et ton flatteur.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Je ne puis être en même temps votre magistrat et votre esclave.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] les richesses se furent bientôt concentrées aux mains d’un petit nombre de citoyens, et la pauvreté s’établit dans la ville [...], et y fit entrer avec elle la haine et l’envie contre les riches.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Si je m’élève, par ma tempérance, ma frugalité et ma grandeur d’âme [...] j’obtiendrai, à juste titre, le renom et la gloire d’un grand roi.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est extrêmement difficile de changer la constitution d’une ville sans employer la violence et la crainte.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] la peur est [...] le plus puissant lien des sociétés politiques.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les hommes qui tremblent le plus devant les lois sont les plus intrépides contre les ennemis ; et ceux-là redoutent le plus la souffrance, qui craignent le moins le blâme.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La plus grande différence qui existe entre un ami et un mercenaire, c’est que l’appât de celui-ci est l’intérêt, tandis que l’attrait de l’autre est l’honnêteté des mœurs et la sagesse des discours.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] appela Antigonus en Grèce, et remplit le Péloponnèse de Macédoniens, lui qui les en avait chassés dans sa jeunesse [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Celui qui le premier a dit que l’argent était le nerf des affaires, l’a dit, à mon avis, par rapport à la guerre principalement.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La Fortune, qui se plaît à faire dépendre d’un seul instant la décision des affaires les plus importantes, montra, en cette occasion, quels sont le poids et l’influence du temps.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La ville ne faisait plus qu’échanger une tyrannie pour une autre tyrannie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Corinthe avait montré de tout temps un profond amour pour la liberté, et une haine non moins vive pour la tyrannie : elle avait entrepris presque toutes ses guerres [...] non pour dominer les peuples, [...] mais dans l’intérêt de la liberté des Grecs.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Amant passionné de sa patrie, il était d’une douceur singulière, sauf une haine violente contre la tyrannie et contre les méchants.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il a préféré sa patrie à sa famille ; à son intérêt personnel, ce qui était beau et juste.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il ne suffit pas que l’action soit belle et juste, il faut aussi que la pensée qui la détermine soit ferme et invariable ; il faut n’agir qu’après mûr examen.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le repentir enlaidit à nos yeux le bien même que nous avons fait ; mais une détermination qui s’appuie sur une conviction raisonnée ne varie jamais, alors même que nos entreprises ont subi un échec.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

J’aimerais mieux voir ma fille morte que femme d’un tyran.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Je suis affligé [...] du malheur qui m’est arrivé ; mais je ne me repens point de ce que j’ai dit.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

De tous les maux dont la tyrannie est pleine, le pire sans contredit, c’est qu’entre ceux qui se disent les amis du tyran, il n’en est pas un seul qui parle avec franchise.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

on admira avec quelle adresse la Fortune sait amener une chose par une autre, rapprocher les faits les plus éloignés, les lier d’une même chaîne, alors qu’ils semblaient le plus différer les uns des autres [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

il invita, par une proclamation publique, tous les Syracusains à venir avec des ferrements, pour démolir les forteresses de la tyrannie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

la place publique de Syracuse était devenue déserte, et l’herbe y était si haute qu’elle servait de pâture aux chevaux, et de lit aux palefreniers.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La plupart des hommes se tiennent plus blessés des injures que des actions offensantes, et supportent plus difficilement un trait de mépris qu’un dommage réel.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

On le conduisit au théâtre, et on y fit venir des écoles tous les enfants, pour les rendre témoins du plus beau des spectacles, la punition d’un tyran.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Si j’ai bravé volontairement tant de dangers [...] c’était pour que tout citoyen eût la liberté de faire observer les lois.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] avait cette qualité naturelle qui constitue, suivant Platon, l’aptitude littéraire et philosophique : il était capable d’embrasser toutes les sciences, et ne dédaignait aucun genre d’étude ni de savoir littéraire.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Je te loue et t’admire ; mais je plains le sort de la Grèce, en voyant que les seuls avantages qui nous restaient, le savoir et l’éloquence, vont, par toi, passer aussi du côté des Romains.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[On peut s'élever au faîte de la gloire] en prenant pour guide de sa vie son propre naturel, et non point l’opinion de la multitude.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’est par faiblesse qu’ils crient, disait-il, comme les boiteux montent à cheval parce qu’ils ne peuvent aller à pied.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] sentit que cette gloire à laquelle il aspirait était chose sans limite, et qui n’avait point de terme qu’on pût atteindre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il est honteux] qu’un homme d’État, dont les fonctions publiques ne s’exercent que par le ministère des hommes, mît de la paresse et de la négligence à connaître ses concitoyens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] a le mieux fait sentir aux Romains quel charme l’éloquence ajoute à la beauté morale, et que le droit est invincible quand il est soutenu par le talent de la parole.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’homme d’État qui veut bien gouverner doit, dans sa conduite publique, préférer toujours ce qui est honnête à ce qui flatte ; mais qu’il doit aussi, dans ses discours, tempérer par la douceur du langage la rigueur des actes qu’il propose.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il ne fallait plus, pour renverser le gouvernement malade, qu’une légère impulsion du premier audacieux venu.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce qu’on trouvait admirable, ce n’était pas d’avoir prévenu l’exécution du complot [...], c’était d’avoir su étouffer, par les moyens les moins violents, la plus vaste conjuration [...] sans sédition et sans trouble.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il n’est point d’animal féroce plus cruel que l’homme quand il a le pouvoir d’assouvir sa passion.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’opinion n’a que trop de pouvoir pour effacer de notre âme les impressions de la raison [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] la femme de César doit être exempte, non-seulement de toute action honteuse, mais encore de tout soupçon.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] il désirât, autant que pas un, le retour à l’ancien ordre de choses. Mais les conjurés n’osèrent pas se fier à un caractère timide comme le sien, à un homme déjà dans cet âge qui ôte l’audace et la fermeté aux âmes même les plus vigoureuses.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il ne cessait [...] de conseiller cette paix : il écrivait fréquemment à César ; il faisait à Pompée de vives instances, ne négligeant rien pour adoucir l’un et l’autre rival, et calmer leurs dissentiments.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La chevelure [...] relève encore l’éclat de la beauté, et rend la laideur plus terrible.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Son] courage [...] ne connut d’autre plaisir que celui que donne l’estime publique, qui est le prix des belles actions.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il faut que les enfants, dès l’âge le plus tendre, se montrent sensibles à la gloire, qu’ils s’affligent aux réprimandes, qu’ils s’enorgueillissent aux éloges.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Aristote [...] émettant cette opinion, que les grandes natures sont mélancoliques, rapporte que Lysandre [...] en approchant de la vieillesse, tomba dans la mélancolie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Lui qui supportait si noblement la pauvreté [...], il remplit sa patrie de richesses et de cupides passions.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il ne croyait pas que la vérité fût en soi préférable au mensonge, et mesurait la valeur de l’un et de l’autre au profit qu’il en retirait.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Partout [...] où ne peut atteindre la peau du lion, il y faut coudre celle du renard.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il faut [...] tromper les enfants avec des osselets, les hommes avec des serments.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Celui qui trompe par un parjure déclare qu’il craint son ennemi et qu’il méprise la divinité.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La corruption des mœurs publiques a bien plus tôt fait de s’infiltrer dans la conduite des particuliers, que non pas les vices [...] de remplir les villes de dépravation.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La Grèce n’aurait pu supporter deux Lysandres.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Étranger, [...] tes paroles auraient besoin d’une ville.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les caractères ambitieux [...] trouvent, dans la jalousie que leur inspire contre leurs égaux l’amour de la gloire, un grand obstacle aux belles actions qu’ils pourraient faire.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Oui, [dit-il], quand ils veulent être plus grands que moi ; mais ceux qui travaillent à augmenter ma puissance, il est juste aussi de les y faire participer.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Au lieu de déterrer Lysandre, il valait mieux enterrer avec lui un discours écrit avec tant d’art, et trop capable de persuader.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Se porter, de son propre mouvement, à entreprendre de grandes choses.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La crainte du dernier supplice le poussa [...] aux grandes entreprises.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Une grande preuve de [...] supériorité, c’est que, sans avoir reçu aucune insulte personnelle, il courut sus aux méchants, pour l’intérêt des autres.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les philosophes n’ont pas eu tort [...] de définir l’amour une entreprise des dieux pour la sûreté et la conservation des jeunes gens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] ce qu’elle aimait, c’était le beau, c’était le bien, c’était un héros.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le premier devoir de celui qui commande, c’est de conserver l’État [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

S’il se relâche ou se roidit trop, [le chef] cesse d’être roi [...] ; il en devient le flatteur ou le despote, et il s’attire sa haine ou son mépris.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il ne faut pas rendre la Fortune seule responsable des malheurs des hommes, [...] l’on doit chercher quelle part y ont eue les dérèglements du cœur et de la raison.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il cédait] à des puissances que bien peu d’hommes ont su vaincre : l’amour, la jalousie, et les calomnies d’une femme.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La colère [...] se borna à des paroles, à des injures, à des malédictions, vengeance ordinaire des vieillards.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Ils] mirent en liberté, avant d’être libres eux-mêmes, presque tous les peuples du Latium [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] cette violence et cette injustice avaient été, en vue d’une alliance, une œuvre de haute sagesse et de bonne politique.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le temps est un sûr témoin de la pudeur, de l’amour et de la constance [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce fut [...] la source de la mutuelle bienveillance que se portèrent depuis [les deux peuples], et de la puissance même [du royaume].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

On peut donc le soupçonner de n’avoir suivi qu’une passion déréglée et l’attrait de la volupté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L'autorité [...] lui fût commune avec d'autres, tandis que la gloire lui restait en propre, alors même qu'il avait des collègues. C'était [...] l'effet de sa modération [...] et le fruit de sa prudence.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il voulait exercer le pouvoir sans exciter l’envie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Pour les hommes de cœur, la guerre elle-même a des lois : il ne faut pas désirer tellement la victoire, qu’on ne recule plus de la chercher par des moyens criminels et impies.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’est par sa propre valeur qu’un grand général soutient la guerre, et non point par la méchanceté d’autrui.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Dans de telles matières, il y a, à croire tout ce qu’on dit, le même péril qu’à ne rien croire [...]. La réserve et la modération sont ce qu’il y a de plus sage.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Vous suivez la plus ancienne de toutes les lois, celle qui donne aux plus forts les biens des plus faibles.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les Romains ont appris de leurs pères à racheter leur patrie avec du fer, et non avec de l’or.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Malheur aux vaincus !

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La honte [...] consiste non point à donner plus qu’on n’a promis, mais à être forcé de donner ; et c’est une nécessité humiliante, dont les circonstances nous font une loi.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La faiblesse humaine [...] se laisse entraîner à la superstition et à l’orgueil, ou tombe dans la négligence et le mépris des choses saintes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La crainte assoupit la sédition.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il se fit [...] dans la volonté du peuple, un changement merveilleux : ils s’exhortaient les uns les autres et s’animaient à commencer l’ouvrage.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce qui ne mit pas moins de confusion dans les opérations militaires, ce fut la multitude des chefs.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C'est ainsi que Rome fut prise d’une manière surprenante, et sauvée d’une manière plus surprenante encore.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il pria les dieux d’amener à une fin heureuse ces divisions funestes, faisant vœu, si les troubles s’apaisaient, de bâtir un temple à la Concorde.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

En usant injustement de l’autorité qu’il avait acquise [...], il perdait de sa réputation autant qu’il augmentait la puissance de ceux qu’il favorisait. Ainsi, sans s’en apercevoir, il trouva sa perte dans sa force même et dans sa grandeur.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce n’est ni leur discorde, ni leur inimitié, c’est leur amitié et leur union, qui ont été pour [la république] le premier malheur et le plus funeste.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette puissance, divisée entre deux rivaux, maintenait l’équilibre [...] ; mais, dès qu’elle fut réunie et pesa tout entière sur un seul point, elle n’eut plus de contre-poids, et finit par ébranler la république et la renverser de fond en comble.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Tant la Fortune est peu de chose contre la nature ! elle ne saurait en satisfaire les désirs ; car cette grande autorité, cette vaste étendue de pays, ne purent assouvir l’ambition de deux hommes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est nécessaire que je parte ; il ne l’est pas que je vive.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il se laissa aller à une confiance audacieuse, et se prit de dédain pour la puissance de [son adversaire], jusqu’à croire qu’il n’avait besoin contre lui ni d’armes, ni d’efforts.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

En quelque endroit de l’Italie que je frappe du pied, disait-il, il en sortira des légions.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le sort en est jeté !

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Aujourd’hui la victoire était aux mains des ennemis, s’ils avaient eu un chef qui sût vaincre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Tout homme qui entre chez un tyran devient son esclave, bien qu’il y soit venu libre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Puisque nous sommes nés mortels, il faut supporter les disgrâces et tenter encore la fortune : ne désespérons pas de revenir de mon état présent à ma grandeur passée.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le meilleur parti est donc de le recevoir et de le faire périr [...]. Un mort ne mord pas.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Dans l’extrémité où [la république] est réduite, elle l’a choisi pour son médecin [...] et lui, au lieu de répondre à cette confiance, il se couronne de fleurs [...] et célèbre des noces, tandis qu’il devrait regarder comme une calamité publique ce consulat.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Je préfère à l’anarchie un magistrat, quel qu’il puisse être ; et je ne connais personne plus propre que Pompée a commander dans de si grands troubles.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[C'était] un homme accoutumé depuis trente-quatre ans à tout subjuguer, et qui faisait alors, dans sa vieillesse, la première expérience de la déroute et de la fuite.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Un homme d’État, pour donner à sa conduite politique toute la grandeur [...] doit unir dans sa personne, à la fortune et à la puissance, la prudence et la justice.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il faut se garder de la fierté, compagne ordinaire de la solitude.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il n’est pas de plus beau spectacle qu’une ville gouvernée par un prince sage ; tandis que le plus odieux de tous les spectacles, c’est de la voir gouvernée par un tyran.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La vie du juste était la seule heureuse, tandis que celle de l’homme injuste était de toutes la plus misérable.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Étant homme juste, il sera aussi heureux esclave que libre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette vie voluptueuse finit par amollir la tyrannie [...] non par la bonté, mais par la paresse de celui qui gouvernait.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ils en faisaient l’objet de leurs calomnies, appelant sa gravité arrogance, et sa franchise opiniâtreté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les chaînes de diamant ne sont pas [...] la crainte [et] la force [...] mais bien l’affection, le zèle et la reconnaissance, que font naître dans le cœur des sujets la justice et la vertu des chefs.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Un prince peut-il obtenir l’estime des peuples, lorsque, [...] il n’a, par sa raison et par ses discours, aucune supériorité sur le dernier de ses sujets ?

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’égalité est la base de la liberté, comme la pauvreté est la source de la servitude.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La preuve de la victoire que l’on a remportée sur ses passions, ce n’est pas d’être doux et modéré envers ses amis [...], mais de se montrer clément et humain envers ceux qui nous ont fait des injustices.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La méchanceté humaine, quoique difficile à guérir, n’est pourtant ni si sauvage ni si brutale, qu’elle ne finisse par céder [...] par des bienfaits souvent répétés.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les exploits militaires [...] sont au moins en partie revendiqués par la Fortune.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Si Héraclide est un homme méchant, perfide et envieux, est-ce un motif pour que Dion ternisse sa vertu en se livrant à la colère ?

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il était l’objet de l’admiration générale, [...] aussi simple dans ses vêtements, ses équipages et sa table, que s’il eut vécu dans l’Académie avec Platon.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] l'infortune [...] rend souvent audacieux et injustes les caractères même les plus modérés.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] redoutant [...] l'instabilité de la fortune qui, souvent, de la situation la plus déplorable élève [quelqu'un] tout à coup au comble de la prospérité.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

J’ai affaire là à une dangereuse bête.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce n’est pas la bonne fortune [d'un homme] qui le sauve ; c’est la mienne qui [...] me donne [...] une occasion de montrer ma douceur et mon humanité.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cet empressement changea bientôt en jalousie la compassion que ses malheurs avaient d’abord inspirée [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] même après un revers si affreux, il avait regardé comme la démarche la plus honteuse de s'être livré lui-même.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

D'abord il supporta son malheur avec constance ; bientôt il s'y accoutuma et le souffrit sans peine.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il se livra à la débauche [...] soit qu’il voulût se dérober par là aux tristes réflexions qui l’assaillaient quand il était de sang-froid [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] reconnut que ce genre de vie était celui qu’il avait toujours désiré [...], mais dont le fol amour d’une vaine gloire l’avait sans cesse éloigné.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] croyant trouver sur les flottes et dans les camps ce bonheur qu’il trouvait maintenant, contre son attente, dans la paresse, dans l’abandon de toutes les affaires.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Quel autre fruit ces malheureux [...] tirent-ils de toutes leurs guerres [...] sinon de sacrifier la vertu [...] au luxe et à la volupté, et de poursuivre vainement un bonheur dont ils ne savent jamais véritablement jouir ?

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] se repentit extrêmement des soupçons qu’il avait conçus [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] n’était pas sans soupçons et sans craintes à son endroit.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Mais l’objet qui excitait le plus la compassion et les regrets [...], c’était [le fils], accablé de douleur et fondant en larmes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Car c’est le propre d’un homme amoureux de soi-même, et non du beau et de l’honnête, de se croire plus parfait que les autres.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] une haine violente contre les tyrans, que l’âge ne fit qu’accroître et enflammer encore.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est bien vrai que rien n’est plus timide qu’un tyran [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La Fortune prit soin que cette entreprise ne fût souillée par le sang d’aucun des citoyens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'homme d'État] est plus occupé du bien public que du sien propre, ennemi implacable des tyrans, et n’ayant d’autre mesure de ses amitiés et de ses haines particulières que l’utilité générale.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] paraissait moins ami zélé qu’ennemi doux et facile ; car il variait souvent dans l’un et l’autre de ces deux sentiments, et toujours par des motifs d’intérêt politique.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette inégalité, dans les caractères distingués, vient d’un défaut de philosophie : la nature seule, sans le secours de la science, produit en eux la vertu, comme ces fruits sauvages qui viennent d’eux-mêmes et sans culture.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Tant la joie qui n’est pas modérée par la raison fait sortir l’homme hors de lui-même, et agite son âme plus que la tristesse et la crainte !

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Qui n’admirerait une telle magnanimité ? Qui [...] ne s’intéresserait aux actions d’un homme qui achète si chèrement un tel péril [...] pour se faire mener la nuit au milieu des ennemis, où il combattra pour sa propre vie, sans d’autre gage que l’espérance d’une belle action ?

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il n’est point de garde plus sûre pour un chef que l’affection ferme et sincère de ceux qui lui sont soumis ; car, lorsque le peuple [...] s'est accoutumé non point à craindre celui qui les commande, mais à craindre pour lui, alors toutes les oreilles, tous les yeux sont ouverts pour veiller à sa sûreté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

De même que les parties du corps humain tirent leur aliment et leur vie de l’union qu’elles ont entre elles [...] de même aussi tout ce qui rompt la société des villes les conduit à leur dissolution.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Mieux eût valu prendre pour chef [...] le dernier des [siens], que le premier des [étrangers] : voilà du moins quelle doit être la pensée de ceux qui font quelque cas de la noblesse [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] voyant que la nécessité était indispensable, et que la conjoncture, qui force l’obéissance de ceux-là même qui se croient les maîtres, exigeait cette démarche, il en courut le hasard.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Sa perversité naturelle se fit jour à travers le déguisement dont il avait cherché à la cacher [...], découvrit peu à peu et finit par mettre à nu la corruption de ses mœurs.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] les philosophes eux-mêmes, dans les écoles, recherchant si les battements de cœur et l’altération des traits, dans les circonstances périlleuses, sont des marques de timidité, ou si ce ne sont que les suites d’un défaut de constitution ou d’une froideur naturelle [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette ruse [...] fut, dit-on, le premier appât qui captiva [un homme puissant] : émerveillé de cet esprit inventif, puis ensuite subjugué par sa douceur, par les grâces de sa conversation.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Pour marquer la rapidité inouïe d'une victoire, il écrivit [...] ces trois mots seulement : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. »

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Le peuple] s’indignait de ces désordres ; et [le chef] ne les ignorait ni ne les approuvait ; mais il était forcé, pour arriver à ses fins politiques, d’employer de pareils agents.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] les ennemis se confiaient sur un ancien oracle, qui portait que la race des Scipions serait toujours victorieuse en Afrique.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ainsi, dans une petite partie d’un seul jour, il s’empare de trois camps, et tue cinquante mille ennemis, sans avoir perdu seulement cinquante des siens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ο [mon rival], j’envie ta mort, puisque tu m’as envié la gloire de te donner la vie !

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Un chef], en relevant les statues de [son rival], avait affermi les siennes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il vaut mieux mourir une fois, que d’appréhender la mort à toute heure.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette passion était une sorte de jalousie contre lui-même [...] une obstinée persévérance à vouloir surpasser ses exploits précédents par ceux qu’il se proposait d’accomplir.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Persuadés que le seul moyen de se remettre de tous les maux qu’avaient causés les guerres civiles, c’était l’autorité d’un seul, ils le nommèrent dictateur perpétuel.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Je ne crains pas beaucoup ces gens gras et bien peignés, mais plutôt ces hommes pâles et maigres.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

On proposa, dans la conversation, la question : « Quelle mort était la meilleure ? » César, prévenant toutes les réponses, dit tout haut : « C’est la moins attendue. »

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

De quelque part qu’il se tourne, il ne trouve que des épées qui le frappent aux yeux et au visage : tel qu’une bête féroce assaillie par les chasseurs, il se débattait entre toutes ces mains armées contre lui.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette domination [...] qu’il avait obtenue avec tant de peine, ne lui procura d’autre fruit qu’un vain titre, et cette gloire qui l’exposa en butte à la haine de ses concitoyens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le génie puissant qui l’avait conduit pendant sa vie le suivit encore après sa mort : vengeur acharné, il s’attacha sur les pas de ses meurtriers, et par terre et par mer [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est honteux de se faire [...] complaisant, pour acquérir le pouvoir ; mais une autorité qui se fonde sur la terreur, la violence et l’oppression, est à la fois [...] une honte et une injustice.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Celui qui gouverne d’une manière douce et populaire est moins blâmable que ceux qui traitent le peuple avec une fierté méprisante, pour n’avoir pas l’air de le flatter.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] ne voulut que satisfaire son ressentiment ; passion qui [...] paye toujours mal les complaisances.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Faute de [charisme], les belles actions et les vertus [d'un homme] furent insupportables à ceux-là même qui en recueillaient les fruits : ils ne pouvaient souffrir ni son orgueil ni son opiniâtreté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

On ne pouvait souffrir ni son orgueil ni son opiniâtreté, cette compagne de la solitude.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Souvent ses fautes mêmes étaient gracieusement reçues, et passaient pour des jeux d’esprit.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’un ne put être haï de ses concitoyens, à qui il avait fait tant de mal ; et l’autre, justement admiré pour sa vertu, ne sut jamais se faire aimer des siens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La cause de [...] ces inconséquences était dans la rudesse du caractère, dans l’excès de l’orgueil et de l’opiniâtreté, vice toujours odieux à la foule.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'orgueil], joint à l’ambition, devient complètement farouche et intraitable.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

On dédaigne [...] de faire la cour au peuple, comme si l’on ne désirait pas les honneurs ; et, quand on n’a pu les obtenir, on en conçoit un vif ressentiment.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Celui qui flatte le moins le peuple doit aussi le moins s’en venger.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce ressentiment si vif pour le refus d’une charge [...] provient d’un désir violent de l’obtenir.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’était l’orgueil qui [l']empêchait de faire sa cour à ceux qui [...] pouvaient donner les honneurs ; et cependant il ne se voyait pas, sans un douloureux dépit, déçu dans ses prétentions ambitieuses.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Dans tout le reste, sa vertu brille avec éclat ; et sa tempérance, son mépris des richesses, le rendent comparable à tout ce que la Grèce eut jamais de citoyens vertueux et désintéressés.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il était] le plus éhonté certes des hommes vicieux, et le plus parfait contempteur de la bienséance et de l’honnêteté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] le soldat mercenaire fût avide d’argent et de plaisirs, afin que, pour se procurer de quoi satisfaire ses passions, il s’exposât avec plus d’audace à tous les périls.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] le meilleur général devenait inutile, si ses troupes n’étaient soumises et obéissantes ; pensant que la vertu d’obéissance, autant que celle du commandement, exige [...] un naturel généreux [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Rien n’est terrible dans un empire comme une armée qui ne connaît plus de frein, et qui se livre avec licence à tous ses mouvements désordonnés.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’empire romain [...] tourna ses armes contre lui-même, moins encore par l’ambition des chefs [...] que par l’avarice et la licence des gens de guerre, qui les chassaient les uns par les autres, comme un clou en chasse un autre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le palais des Césars reçut, dans un moindre espace de temps, quatre empereurs, les soldats y faisant entrer l’un en en chassant l’autre, de même que sur un théâtre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cherchant un empereur qui pût leur donner une pareille somme, ils se consumèrent eux-mêmes en révoltes et en trahisons, sans pouvoir obtenir la récompense tant désirée.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Sa vie simple et frugale [...] le firent accuser d’avarice, dès qu’il fut parvenu à l’empire ; et la gloire qu’il tirait de son économie fut regardée comme chose surannée et hors de saison.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Chercher si nous demeurerons fidèles [au pouvoir], c’est déjà lui être infidèles.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] se repentait déjà de ce qu’il avait fait, et regrettait la vie douce et paisible à laquelle il était habitué, au prix des embarras de sa position présente.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il craignait que dans peu on ne regrettât Néron.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce ne fut pas un heureux présage [...] d’entrer dans Rome au milieu d’un tel carnage [...] : jusqu’alors on l’avait méprisé comme étant un vieillard faible ; mais alors il parut à tout le monde un empereur redoutable.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Il] dit qu’il avait coutume de choisir ses soldats, et non de les acheter : parole digne d’un grand prince, mais qui fit naître dans le cœur des soldats une haine implacable contre lui.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Poussés de trahison en trahison par quelque mauvais Génie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le devin [...] lui déclara, nettement et sans détour, qu’il voyait des signes d’un grand trouble, et qu’une trahison secrète menaçait sa tête.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le peuple, en les voyant conduire au supplice [...], battait des mains, et criait que c’était une procession sainte, agréable aux dieux mêmes ; mais que les dieux et les hommes demandaient en outre la mort du maître [...] de la tyrannie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Les fautes de l’un furent la suite de son ambition, celles de l’autre de son opiniâtreté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’un était prompt à s’irriter, et l’autre difficile à apaiser.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Où toutes choses sont d’ailleurs égales, la vertu seule donne la supériorité.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est plus facile de faire du bien aux faibles que de s’exposer à déplaire aux puissants par la résistance.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Un homme] était toujours prêt à défaire, par dépit, le bien qu’il venait d’accomplir.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Vainqueur dans un grand nombre de batailles, [il] ne laissa jamais à la fortune rien à prétendre sur sa capacité.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] ce fut dans le déclin de la Grèce que [l'homme illustre] se rendit célèbre : ainsi ses succès furent son propre ouvrage.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'un] commandait de bonnes troupes ; [l'autre] rendit bonnes celles qu’il commandait.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il vainquit les plus rusés par sa finesse, et les plus vaillants par son audace.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La nature l’avait si bien fait pour le commandement, qu’il savait non point seulement commander selon les lois, mais commander, pour l’intérêt public, aux lois mêmes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Le vrai chef] n’attend pas qu'on lui défère le pouvoir : il se sert de ses bras quand la circonstance l’exige.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] le véritable général n’est pas celui qu’on nomme, mais celui qui a pour [le peuple] les pensées les plus salutaires.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il semble que ce fut par colère et par opiniâtreté qu’il sacrifia sa propre vie en allant, mal à propos et trop précipitamment, attaquer [...].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Le vainqueur] rendait la liberté à toutes les nations et à toutes les villes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ce qui influe le plus sur la victoire fut inventé par l’un, et seulement employé par l’autre.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] des exploits égaux accomplis avec d’inégales ressources ajoutent à la gloire du général.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Ils portèrent, dans toutes leurs actions, l’intégrité et la justice.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il semble que [certains] arrivent aux affaires déjà tout formés à la vertu par les lois et les mœurs de leur patrie ; au lieu que [d'autres] s’y forment eux-mêmes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] il n’y eut pas un général [...] qui ne se corrompît dès qu’il eut touché à [un grand pouvoir].

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Une chose vraiment admirable, c’est qu’après avoir renversé une si grande monarchie, [un homme] n’augmenta pas son bien d’une seule drachme.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Un homme] n’approcha ni les yeux ni la main de ces trésors dont il fit à d’autres de si grandes largesses.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il n’y a pas de honte à recevoir le prix de si grands services ; mais refuser est plus glorieux encore.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’est le comble de la vertu de savoir se passer de ce qu’on peut acquérir légitimement.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[...] les meilleurs tempéraments sont ceux qui peuvent souffrir également le chaud et le froid.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’âme la plus forte et la mieux constituée est celle que n’enorgueillissent ni n’énervent les succès, et que n’abattent point les revers.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Dans le plus grand des malheurs [...], il ne se montra ni plus faible qu’au sein de ses triomphes, ni moins digne de respect.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Un homme], après une action généreuse [...], ne sut pas réprimer, par l’effort de la raison, le trouble de son âme.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Abattu par le repentir et par le chagrin, il n’eut pas, durant vingt ans, le courage de paraître [...] sur la place publique.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il faut fuir ce qui est honteux, et en rougir.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Craindre à tout propos le blâme, c’est la preuve d’un caractère doux et simple à la vérité, mais qui n’a point de grandeur.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Sans doute nos parents [...] nous ont donné la vie ; mais ayant reçu des philosophes la raison, [...] nous devons à ces philosophes la possibilité de bien vivre.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

On se figure donner de l’autorité à ses propres sensations en niant celles des autres. On ne devrait plaider en faveur d’aucune [...].

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Nier des conséquences à cause de leur absurdité, et prétendre en maintenir les principes, voilà [...] tomber dans la plus honteuse des contradictions.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

[Sachez que] ce qui n’est pas ne saurait naître, que ce qui existe ne périt point, que le rapprochement de certaines substances est ce qu’on appelle la génération, et que leur dissolution constitue la mort.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Dans la nature il y a des choses qui ne sont que du ressort de l’opinion, et d’autres qui sont l’objet de la pure intelligence. Les premières ne sont qu’incertitude et qu’erreur.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Le raisonnement qui amène à penser que les sens ne sauraient donner des garanties exactes [...] ne supprime pas pour nous l’évidence de chaque objet. [...] Il nous suffit de leur demander le concours [...] attendu que nous n’avons rien de mieux à notre disposition.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

La plus divine [maxime] a toujours semblé être le « Connais-toi toi-même » ; et ce fut précisément cette maxime qui constitua pour [le philosophe] le point de départ de ses doutes et de ses recherches.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

[La connaissance de soi] est la seule connaissance qui soit indispensable, comme aussi c’est la plus difficile à s’assurer. En vain espérera-t-on en acquérir une autre, tant que l’on ignorera ce que l’on a en soi de plus noble [...].

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Il faut se livrer à la contemplation de soi-même, afin de savoir si l’on est une bête sauvage, plus [...] violente qu’un Typhon, ou bien si l’on est un être participant à une nature divine [...].

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Nous ferons volontairement, sous les auspices de la raison, ce que nous ne faisons aujourd’hui que malgré nous, par la contrainte des lois.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Voulez-vous savoir quand notre vie sera barbare, sauvage, insociable ? Ce sera lorsque les lois seront supprimées, [...] mais lorsqu’en même temps se trouveront maintenues des doctrines qui nous invitent au plaisir.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Il est une Justice, et son regard voit tout.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Vous pourrez trouver des villes sans murailles, [...] sans monnaie, [...] sans théâtres [...]. Mais vous n’en citeriez pas une qui ne reconnaisse rien de sacré et de divin [...].

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Je comprendrais mieux une ville existant sans un sol, que je ne pourrais me figurer une ville qui se serait organisée ou maintenue après qu’on y aurait [...] détruit complétement l’idée de la Divinité.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Un grand homme redoute l’infamie seule, et que la souffrance ne fait peur qu’à des [...] hommes qui ont des cœurs de femmes.

Ier siècle ap. J.-C.

Source: Contre Colotès

Quelles que fussent les fonctions dont il était investi, les plus humbles comme les plus relevées, il y porta le même amour du bien, le même zèle, un dévouement à toute épreuve.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il vécut [...] heureux de son propre bonheur et du bonheur de ceux qui l’entouraient, tranquille, s’occupant peu de sa renommée, qui était immense.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il mit sa gloire et son patriotisme à empêcher, par sa présence, que [sa ville] ne s’amoindrît davantage, et à faire jouir ses concitoyens de l’estime qui s’attachait à son nom.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Toujours et partout, on y sent cet amour du bien, cette parfaite sincérité, qui captivent le cœur, et qui font passer sur les plus criantes imperfections.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'écrivain est] sans fard et sans apprêt, heureusement doué par la nature, et [...] répand à pleine main tous les trésors de sa science et de son âme.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Un homme de bonne foi, mais non pas un bonhomme.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Cette naïveté de détails vrais, intimes, qui prennent l’homme sur le fait, et le peignent dans toute sa profondeur, en le montrant avec toutes ses petitesses.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’est ce double caractère d’éloquence et de vérité qui l’a rendu si puissant sur toutes les imaginations vives.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il a peint l’homme ; et il a dignement retracé les plus grands caractères et les plus belles actions de l’espèce humaine.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'écrivain] écrivait dans un siècle de décadence ; et il a subi, autant et plus que personne, la fatale influence de son époque.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[Un auteur] doit sa popularité [...] à l’éternel intérêt qui s’attache aux noms des grands hommes dont il a peint les images.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Nous admirons [...] les plus indigestes élucubrations [...] sans daigner seulement honorer d’un coup d’œil les trésors qui gisent, chez nous, dans la poussière et dans l’oubli.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le respect de la vérité me force de braver ce ridicule.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est difficile de ne se pas jeter hors du sens commun, dès qu’on essaye [...] de traduire des vers [...] avec la prétention de dire exactement ce qu’ils disent.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Mon dessein n’était pas d’inventer [un auteur], mais de le reproduire.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Étrangers l'un et l'autre, et bannis de leur patrie, ils ont commandé [...] à des nations diverses, à des armées aussi nombreuses qu'aguerries.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’un était suivi par des gens qui voulaient un homme capable de commander ; [...] l'autre ne l'était que parce que [ses suiveurs] étaient incapables eux-mêmes du commandement.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L'un parvint au commandement à la faveur de sa réputation [...], l'autre y arriva, méprisé à cause de sa charge précédente.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Pour commencer sa fortune, [il eut] bien moins de moyens [...], et éprouva, pour l’augmenter, de bien plus grands obstacles.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'un] ne vit personne se déclarer publiquement contre lui ; et ce ne fut qu’à la fin de sa vie que quelques-uns de ses alliés conspirèrent sa perte.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L'un trouvait dans ses victoires la fin de ses périls ; tandis que l'autre avait, dans la victoire même, [...] une source de dangers.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L'un aimait la guerre et la lutte ; l'autre eût préféré par goût une vie douce et paisible.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Pouvant vivre dans la retraite avec sûreté et honneur, [il] ne cessa de s’exposer au danger, en combattant les plus puissants des hommes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'autre], qui ne cherchait point d’affaires, dut prendre les armes, pour la sûreté de sa personne, contre ceux qui ne voulaient pas le laisser vivre en paix.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’un fit volontairement la guerre afin de commander ; l’autre commanda malgré lui, pour repousser la guerre qu’on lui faisait.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

L’homme qui préfère son ambition à sa sûreté aime la guerre ; mais le véritable guerrier ne la fait que pour obtenir sa sûreté.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La mort le surprit sans qu’il s’y attendît. Preuve de bonté [...] : il avait l’air de se fier à ses amis.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Sa vie ne fut point déshonorée par sa mort : il subit, de la main de ses alliés, ce que ses ennemis n’avaient jamais pu lui faire.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[L'autre] ne sut ni se garder honorablement de la mort, ni la supporter courageusement.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

En s’abaissant à solliciter et à prier, il réduisit son âme même dans la dépendance de l’ennemi qui ne semblait maître que de son corps.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

...sans aucun secours étranger, [ils] se sont avancés dans les fonctions publiques et dans les honneurs par leur vertu et leur capacité.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

[La société] avait pris l’habitude de regarder à la noblesse des familles, à la richesse [...] et traitait avec une hauteur insultante ceux qui aspiraient aux charges publiques.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le rempart qui protégea sa vie, l’instrument qui fit ses succès, ce fut son éloquence...

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

...la chose publique tire sa force des facultés particulières des citoyens.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

...ceux qui négligent leurs affaires domestiques s’enrichissent d’ordinaire par des voies injustes.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La pauvreté n’est pas honteuse par elle-même, mais uniquement là où elle est une preuve de paresse, d’intempérance, de prodigalité et de folie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

...chez un homme sage, laborieux, juste, courageux [...] la pauvreté n’est que la marque d’un esprit élevé et d’un cœur magnanime.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Il est impossible de faire de grandes choses, quand la pensée est toute à des choses mesquines.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Une grande provision pour bien gouverner, ce n’est pas la richesse, mais la modération dans nos désirs.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Quand on sait se passer du superflu, on peut se livrer sans distraction au soin des affaires publiques.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La vertu humaine qui sait réduire le plus ses besoins, est donc la plus parfaite et la plus divine.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

C’est un grand bien que la simplicité qui se borne au nécessaire, parce qu’elle ôte à la fois et le désir et le souci du superflu.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

...ceux qui sont, comme moi, pauvres volontairement, doivent s’en glorifier.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

...il est aussi ridicule de se louer soi-même que de se blâmer.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

La modestie [...] introduit la mansuétude dans les transactions politiques ; au contraire, l’orgueil [...] est une source d’envie.

100-120 ap. J.-C.

Source: Vies parallèles

Le bonheur des autres afflige également la haine et l’envie [...].

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

L’envie [...] s’attache simplement à ceux qui paraissent être dans la prospérité.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

Il semble [...] que l’envie soit illimitée dans ses aversions, de même que des yeux malades sont blessés de tout ce qui jette un vif éclat.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

On est porté naturellement à détester ce que l’on redoute.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

L’envie n’est jamais produite par un sentiment de justice [...] et c’est pourtant son bonheur qui excite l’envie.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

La haine contre les méchants est au nombre des sentiments loués.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

Comment peut-il être bon, lui qui n’a pas même de sévérité contre les méchants !

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

L’envie est un sentiment que l’on n’avoue point. [...] la seule maladie de l’âme qui doive être dissimulée.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

[...] nous portons plus d’envie à ceux qui nous paraissent faire plus de progrès dans la vertu.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

Thémistocle disait [...] « qu’il n’avait jusqu’alors rien fait de notable, puisque personne ne lui portait envie. »

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

De même que les cantharides s’attachent [...] aux roses bien épanouies, de même l’envieux s’attaque surtout aux plus irréprochables [...].

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

Il est vrai que la supériorité et l’éclat des succès éteignent quelquefois l’envie [...].

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

On déteste ses ennemis, même tombés ; on ne porte plus envie au malheureux.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

Les services qu’un envieux reçoit de gens favorisés par la Fortune sont pour lui une cause de déplaisir.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine

Le bonheur d’autrui est comme une maison qui s’élève plus haut que la leur. Qu’ils puissent supprimer ce qui gène leur vue, ils n’en demanderont pas davantage.

c. 72-126 AD

Source: De l'envie et de la haine